Encore une fois, deux ans et demi de ma vie sans 'traces', mais surtout une année et demi, pendant laquelle j'étais avec Sandou et mon petite fille, ma bébé adoré. Je vais y ajouter quelques images parlant presque de soi.
C'était pas une période facile et en même temps c'était magnifique.
J'étais en plein épanouissement comme femme, je nourissais à sein mon bébé (presque neuf mois) et ensuite regardais avec émerveillement faire ses premiers pas. J'étais aussi assez seule, sans aide, la famille loin, ma grand-mère même ne pouvait m'aider. Nous habitions loin de tous. "Loin", cela veut dire qu'avec un bébé et sans voiture, aller voir quelqu'un était pas facile de tout. Maman me manquait.
Je n'étais pas seule, Sandou avait autant d'émerveillement pour sa fille et amour pour moi, à l'époque, que moi pour lui. Mais toute la journée il était parti travailler, pour un maigre salaire et dur, je restais avec le bébé, heureuse de la voir bouger, mais aussi heureuse quand enfin elle s'endormait le soir. Réveil, à cinq heure de matin, ca allait, je suis matinale.
Sandou était parti seul, je suis restée avec le bébé d'un an et demi encore plus esseulée, mais cela par contre est "documenté" puisque je lui écrivis des lettres qu'il les a gardé. Je ne pourais jamais assez lui remercier d'avoir gardé toute la correspondance! Après tant d'années, retrouvés, traduits. Mais avant, un petit "annecdote", puisque "tout" n'allait pas "toujours" si bien entre nous et les heurts on s'en souvienne plus profondément que les bonnes, magnifiques moments. Dommage. Il y eu pleine: c'est bien d'aimer, c'est bien d'avoir un mari amoureux, amant!
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