Quelques mois plus tard, nous tombâmes en panne de voiture à une dizaine de kilomètres de maison, Sandou voulu appeler sa jeune copine pour nous dépanner.
Je me suis alors promis...
« J'appelle Pierre, et s'il vient, au lieu d'elle ou avant elle, s'il nous dépanne cette nuit, et si l'occasion se présente, je serai à lui.
Il sera mon deuxième homme, il est bon. »
Si mon mari se considère “libre” je me disais, alors moi aussi, je suis libre, me disais-je, au moins, je saurais, si je suis nulle comme amante ou non. Je ne serais malheureuse tout ma vie comme ma mère !
Pierre, en bon copain, est venu nous dépanner au milieu de la nuit.
Mais j'étais mariée, j'aimais Sandou. Que faire ? Comment en sortir ? J'étais de plus en plus amère et je me sentais de plus en plus brisée.
Je me suis inscrite par correspondance à l'Alliance Française. Je pleurais beaucoup, je me sentais abandonnée, brimée, ma vie détruite.
Alors j'ai repris mes journaux, je me suis remise à écrire.
De décision à acte, il c'était passé plus d'une année et des nouveaux chagrins. Demain je vous raconterai comment la vase a finalement débordée tout à fait.
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