Ai-je eu jamais mon permis de conduire? m'a demandé un lecteur curieux de la suite, après que j'ai échoué tellement des fois à mon examen. Oui, mais beaucoup plus tard.
En général, en dépit qu'on prétend que les écoles de permis vous apprennent à conduire, on commence à apprendre, une fois qu'on a son permis. Je l'ai fait avant. En fait, je n'ai jamais conduit sans permis, seulement je n'ai pas dû passer l'examen pour avoir le premier permis, belge. A l'époque, on de devait pas donner d'examen en Belgique pour en obtenir un et mon père m'en a envoyé un pour moi. J'avais dorénavant le permis, pas de voiture.
J'avais besoin de voiture parce que j'avais trouvé de travail à Chatillon sur Chalaronne à la fabrique des médicaments Sarbach, et c'était à vingt kilométres de Saint Didier sur Chalaronne où nous habitions alors. Il n'y avait de bus entre deux, ni de train, et vingt kilomètres sont vraiment trop à pieds. Si je voulais commencer de travailler en France, obtenir un permis de travail et de séjour a cause de mon travail, et je voulais tout cela à la fois, je devrais avoir un moyen de locomotion.
Nous sommes allés à la Casse et acheté le moins cher voiture qui marchait encore: elle nous a conduit jusqu'à la maison, mais couchi-coucha, c'était une très vieille Simca grise. Sandou, mon mari, avide et très adroit en méchanique, l'a mise aussitôt en parts "je vais tout vérifier, réparer, ainsi il sera plus sûr de marcher et ne pas te laisser en panne". Il y avait encore cinq semaines jusque début de mon contrat de test pour 3 mois.
Jour par jour, je passais devant la grange sous laquelle les pièces de la voiture étaient étallées en groupe et mon coeur saignait "je n'aurais jamais de voiture dans cette vie!" A chaque fois que je demandais Sandou à s'y mettre, il me repondait "le week-end prochain! Je suis fatigué, je n'ai pas de temps, il manque encore..." et je me disais qu'en réalité il ne sais plus comment les ressembler.
Avec le papier d'engagement, j'ai obtenu un permis de travail provisoir, et avec celui-ci, un permis de séjour de six mois (prolongé ensuite de nouveau et nouveau), j'étais prête. Et miracle! Le dernier week-end avant que je dois aller travailler, la voiture était entier de nouveau et marchait! Sandou était vraiment très fort en mécanique aussi (et il l'aimait et le comprenait bien).
Nous sommes allés ensemble une fois, de Saint Didier à Chatillon sur Chalaronne, lui a l'aller et moi en retour: ce furent mes premiers vingt kilométres au bord d'une voitre. Le lendemain, je partis déjà seule au bord.
Ce ne fut pas difficile, d'habitude pas plus de trois voitures me dépassaient. Bien sûr, je ne dépassais aucun. Plus tard! Mais j'ai réussi à changer des vitesses sans probléme et c'est seulement les virages qui me posaient des problèmes. Pendant trois mois, j'allais ainsi avec la voiture travailler et vers la fin, je pourrais dire presque "je savais conduire". Oui, sur un chemin tranquille et plat.
Je raconterai demain matin mes déboires à l'usine, mon premier post de travail en France, mais après les trois mois, mon père, dorénavant déménagé de Belgique en Suisse, m'invita à les visiter. Sandou n'avait temps et envie d'y aller les voir, je me suis lancé seule. Je pourrais dire, je le peux, que j'ai appris à conduire sur la route entre France et Suisse, en traversant les montagnes!
J'avais peur et les virages me donnaient la frousse, il y avait toujours une longue queue de voitures après la mienne. Finalement, en regardant les autres frainer avant le virage et accélerer ensuite, j'ai appris. Oui, j'ai appris à conduire en conduisant!
Et j'ai reçu mon permis, sachant déjà conduire, plus d'une année plus tard.
3 commentaires:
Merci, maintenant, il y a un si peu moins de mysterieuse en ta vie! C'est un peu effrayant que la seule methode d'apprendre à conduire est de le faire...
le concept de conduire, c'est etrange:
de securer soi-meme dans une boite d'acier, puis se jeter sur une route à cent kilomètres....
Il ne faut pas commencer à cent à l'heure, Michael, on peut commencer à foncer à trente... comme nos aïuls et cela ressemblait, et à moi aussi, au début, déjà très rapide.
Puis, un jour, sur un autoroute allemand, où il n'y a de limitation de vitesse, et avec une bonne voiture qui ne tremble pas dès passé un certain vitesse, on se rend compte qu'on va, doucement, à cent soixante à l'heure!
Tout dépand de la route, de la voiture, des autres et comment on s'est habitué bien à tenir l'engin.
ah oui, je comprends tout ça, j'ai dit simplement que les humains(sans machine) peux aller à pied à 10...à l'heure...une grande difference entre ça et l'auto.
Nous sommes si differents, quand j'ai appris à conduire, je n'ai jamais conduit a 30 à l'heure... c'est la stupiditéde jeunesse, je suppose.
Je n'ai jamais compris pourquoi il y a des autoroutes sans limites de vitesse en Europe, mais ici, comme Canada est plus grande et vaste (ca. 600 kilometres entres grands villes) mais la limite de vitesse la plus en haute dans toute le pays; c'est 110 à l'heure...
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