C'est très important de parler avec moi-même et je crois qu’en écrivant je réussis à mieux réfléchir sur la situation. Dommage que j'ai peur que quelqu'un pourrait lire ce que j’écris donc de temps en temps mon journal n'est pas aussi sincère et ouvert, mais l'important est que je me comprenne. Je l'écris seulement pour moi et pas pour le lire à quelqu'un d’autre.
J’ai l’impression qu’un chapitre de ma vie est terminé, une page est définitivement tournée. Il faut que j'y mette un point ! C'est important d'analyser la situation, me tranquilliser enfin, comprendre ce que je devrai faire dans le futur proche ou lointain.
Je viens de lire un livre qui m’aide :
“La psychologie de la motivation”.
Chacun interprète les réactions d'autrui, non seulement les actions, mais aussi les intentions, en se demandant quel sentiment aurait pu motiver en lui-même tel comportement. Le lien, entre le monde extérieur et intérieur, est le désir. Plus les désirs se multiplient, plus grande devient la nécessité vitale de les ordonner. Par le jeu de l’imagination on projette les désirs momentanément irréalisables dans un avenir : c’est le germe de la formation du projet. Le projet, pour être utile vitalement, doit avoir un but précis, et un moyen de le réaliser afin de vaincre l’obstacle momentané. Mais le but idéal de toute valorisation est : l’harmonie psychique.
La connexion harmonieuse des désirs est source de joie. La souffrance exaltée due à l’insatisfaction du désir essentiel. Le conscient inclut le choix. Une spontanéité sans aucune détermination ferait de l’homme le contraire d’un être libre et responsable, le jouet du hasard et des caprices.
On doit analyser ses propres hésitations. L’obstacle, déchirant la réaction réflexe, crée l’insuffisance, l’inquiétude, et déclenche le besoin de le surmonter. Le réflexe, doit devenir réflexion, le déchiffrement de la signification motivante libère l’homme de l’obsession subconsciente. En révisant les excitations retenues on les valorise à leur juste valeur.
La force du désir peut diminuer soit par sa satisfaction soit par l’acceptation d’échec qui ne doit être employée que si la réalisation sensée devient impossible. Il faut comparer les désirs selon leur valeur relative à la satisfaction : intensité, persistance et aussi leur réalisabilité.
J'ai essayé d'en tirer l’important pour moi.
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