En écrivant cette date, je me rends compte que c’était il y a juste une année... Nous ne l’avions pas encore appris, on l'a su seulement deux jours plus tard. La révolution hongroise.
En réalité, j'ai voulu parler d’autre chose. À la radio, on a interviewé plusieurs “personnalités” en leur demandant, entre autres : "Vous vivez selon quel axiome ?" Cette question m’a fait réfléchir. Est-ce que j'ai un fil conducteur ? Je n'en ai pas un, mais plusieurs.
Le premier, je l'ai appris de mon arrière grand-mère (Paula) et je l'utilise avec succès chaque fois que je le peux : cherche le bon en tout (même dans les choses désagréables.)
Par exemple hier, quand j'ai dû aller à l’hôpital voir maman (1 h aller, attente, 1h retour) je me suis réjouie que le tramway 21 passe tout près de chez nous.
Le deuxième axiome est : si tu as quelque chose de désagréable devant toi, essaie d’y passer rapidement. Je m’y mets et alors elle se termine plus vite. En plus, la plupart du temps, il s’avère que le diable n'était pas aussi noir qu'on le craignait. Et puis, même s'il l’est, au moins, c’est passé. À cause de cette raison, je suis allée aujourd’hui plus tôt à l'Institut.
Une autre : sois toujours optimiste - aussi longtemps que tu peux ; et aussi : sois contente avec ce que tu as et de la façon dont tu vis. Je ne sais pas si cette dernière règle est bonne. Est-ce bon que je ne me soucie pas encore de ce qui arrivera quand je terminerai mes études ? Que je n'essaie pas sérieusement de chercher un mari ? en me disant qu’il apparaîtra tout seul un jour. Mais ainsi, je suis plus tranquille. L'important maintenant est de finir mes études, ça s’est sûr. Je trouverai ensuite un autre but, parce qu’on a besoin d’en avoir.
Il faut absolument et rapidement guérir maman, c’est essentiel. Mais la crise vient de passer, elle se sent nettement mieux. Il lui faudra une occupation, mais quoi ?
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