J'ai fait ce que j'ai pu humainement faire. Pour lui et pour moi aussi, cela a été préférable que le sort ait décidé que le 8 novembre son cœur s'arrête. Surtout après son attaque et l'attaque au cerveau arrivée après que Déborah l'ait tellement énervé.
Comment n'a-t-elle pu le laisser en paix, même à la fin, même à la dernière minute ? ! C'était aussi bien, parce qu'ainsi je n'ai pas dû le laisser vivant mais végétant dans des mains hostiles.
De toute façon, ce n'était plus une vie, il était complètement à leur merci. Même en étant là, à côté de lui, en passant autant de temps avec lui, je n'ai pu le défendre complètement et de tous.
Heureusement, il n'y a pas que des individus ignobles sur terre, comme Deborah, le cadet de papa et l’infirmier roumain qu'ils ont engagé pour l'effrayer, le continuer à lui faire de chantage. Il existe aussi des gens bien. Ainsi a été son docteur d’Israël, ce n’est pas pour rien que papa lui avait fait confiance, et aussi ma tante Hanna. Mon amie Suzanne et son mari m’ont aussi entourés de leur chaleur.
Au-dessus mes espérances, même Sandou. Bien sûr, il ne m'a pas reconquis avec cela, mais quand ma mère est morte, il avait été aussi très compréhensif et affectueux. Il peut, quand il le veut. Hélas, et il ne faut pas que je l'oublie, chez lui, ceci ne dure jamais longtemps.
Au retour en Amérique, la prolongation du visa refusée, la demande d'immigration aussi. On m’avait donné un visa touristique de trois mois. Juste pour liquider l’appartement.
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