Pour 14 ans, c'était notre chambre à la compagne, dans sa maison oui, mais la nôtre. C'est toujours à lui probablement, mais les roses si vivantes et abondants sont toutes déchechés, même celles arrivant jusqu'à la fenêtre.
J'ai passé près de là et j'ai fait le détour y revenir, et j'ai constaté que même les roses se sont fanées devant la fenêtre derrière laquelle jadis j'étais heureuse. J'écrivais, je dormais dans ses bras. Non seulement elles sont fanées mais désechées, néglisées - les roses si resplendissantes jadis.
En anglais on appelle "closure" (et je n'ai pas trouvé une bonne traduction puisque fermeture ne me va pas), et en passant par là hier, faisant cette image, je sens va m'aider à m'en distancer de toutes ses années. Puis reprendre, continuer ce blog à partir de 15 août.
4 commentaires:
A bientôt.
Bises
Enfin je suis arrivée à la fin de la lecture des tes journaux.
Ton histoire est remarquable, et j'ai pris un très grand plaisir à lire, et d'une certaine manière à partager tes émotions, au fil des années, au gré de tes voyages.
Si j'ai bien suiv, tu as été mariée une seconde fois à François, et visiblement tu as passé beaucoup d'années avec lui.
Pourquoi vous êtes-vous séparés? (si tu souhaites ne pas répondre à cette question je le comprendrai bien sûr)
en revenant après les vacances, je vais continuer mon journal, il y a encore pas mal des pages... je ne dirai rien d'avance
sauf, peut-être, que j'habite en banlieu depuis la fin 2001, et ces années aussi, j'ai écrit et écrit encore de ce qui m'arrivait et ce que je ressentais, le blog retro n'est pas finie de loin, juste suspendu jusqu'à mon retour
revoir les endroits ou l'on a été bien, cela ne doit pas être facile !
Pas facile non plus de laisser s'en aller le passé. D'en finir avec lui ...
est-ce vraiment possible ? Je n'en suis pas si sur.
Le passé a un impact, même si on ne le désire pas ...sur notre vie, notre facon d'être ... surtout si les périodes ont été longues ....
Sophos
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